Réussir l’installation de vos panneaux
La réussite de l’installation de vos panneaux solaires repose sur 5 points clés à prendre en compte.
Les 5 points clés de la réussite de l’installation
Point 1 : Choix de l’installateur et devis
Pour trouver le bon professionnel qui installera vos panneaux solaires, vous devez sélectionner plusieurs installateurs, et leur demander d’établir un devis. En effet, les prix peuvent varier d’un installateur à un autre. Vous devez prendre en compte les éléments suivants :
- Qualité des matériaux ;
- Qualité de la prestation : vous pouvez consulter les avis laissés par les clients sur Internet par exemple. Vous pouvez aussi prendre des références clients, etc. ;
- L’existence de garanties ;
- L’assistance et le conseil : pour vous orienter dans vos choix.
Vous devez en plus prendre en compte les certifications et choisir des professionnels agréés c’est-à-dire qui possèdent deux certifications importantes : la QualiPV, et le label RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Ces certifications vous permettent de pouvoir bénéficier des différents dispositifs d’aides mis en place par l’Etat et permettant d’optimiser la rentabilité de vos panneaux solaires.
En principe, l’installateur est censé vous poser des questions concernant votre logement, votre facture d’électricité actuelle, l’âge et l’angle de votre toiture, le type de tuiles, le but de votre projet, etc.
Point 2 : Visite technique
Une fois votre installateur sélectionné, le Responsable de chantier doit réaliser une visite technique.
Elle consiste à analyser la charpente, à définir l’emplacement exact des panneaux et de tous les autres composants (coffrets, onduleur, passerelle de communication, etc.). Pour cela, il devra monter sur votre toit pour faire des vérifications préalables.
La visite technique permet d’attester des compétences du professionnel. Elle doit être organisée avant la fin du délai de rétractation de 14 jours (prévu dans le devis), pour vous permettre de changer d’avis si besoin.
Point 3 : Déclarations et assurance
Vous devez obtenir des autorisations de travaux pour installer vos panneaux. Des installateurs proposent de réaliser ces démarches à votre place. Selon les cas, vous devez faire :
- Une déclaration préalable de travaux auprès de la mairie de votre commune ;
- Une demande de permis de construire : en cas d’intégration des panneaux au logement pendant sa construction.
De plus, avant le début des travaux, l’installateur vous demandera de fournir une attestation d’assurance responsabilité civile.
Point 4 : Les travaux
Les travaux peuvent désormais commencer chez vous. L’installateur va procéder à la préparation de votre toiture et vérifiera que les tuiles sont solidement fixées. Il procèdera ensuite au câblage et à l’installation de l’onduleur. Il fixera les panneaux solaires au toit, ainsi que de l’équipement électrique et de surveillance.
Enfin, il s’assurera du bon fonctionnement du dispositif. En moyenne la durée des travaux varie d’une journée à 3 jours maximum.
Point 5 : Suivi et maintenance
Le suivi est un gage de qualité de la prestation du professionnel pour s’assurer de la performance de l’installation. En fonction de la garantie que vous aurez choisie, vous pourrez bénéficier de la maintenance de votre équipement pour 20 ans et plus.
La toiture
Pour savoir si votre toiture peut accueillir des panneaux solaires, vous devez faire attention aux éléments suivants :
- Son orientation : Pour s’assurer du meilleur rendement, votre toiture doit être orientée plein sud, mais vous pouvez obtenir un rendement correct avec d’autres orientations ;
- Son inclinaison : il doit être incliné à 35 degrés ;
- La surface disponible : il est recommandé d’avoir une surface disponible de 8 à 10 m2 voir un peu plus, en fonction du nombre de personnes du foyer ;
- L’ossature et le revêtement du toit : tuiles, ardoise, étanchéité, autres dégâts, etc. ;
- Les obstacles : ombres dues à des arbres, une maison voisine, etc.
Le mode de consommation de votre énergie solaire
Pour réussir votre installation solaire, vous devez aussi choisir votre mode de consommation de l’énergie. Il existe deux principaux modes : la vente totale et l’autoconsommation.
La vente totale
La vente totale d’énergie solaire consiste à vendre la totalité de l’énergie produite par les panneaux photovoltaïques, sans utiliser l’électricité pour sa propre consommation.
Ainsi, les producteurs ne produisaient l’électricité solaire dans le seul but de la revendre à EDF, sans l’utiliser pour leur propre consommation, en l’injectant dans le réseau public.
L’autoconsommation avec vente du surplus
L’autoconsommation avec vente de surplus désigne le fait que vous consommiez une partie de l’énergie produite par vos panneaux et que vous vendiez le surplus de cette énergie.
Non seulement vous faites des économies sur vos factures d’électricité, mais en plus vous pouvez obtenir des revenus supplémentaires grâce à la vente de l’électricité solaire à EDF OA Solaire qui a l’obligation d’acheter cette énergie. Les tarifs d’achat sont fixés par les pouvoirs publics et revalorisés tous les trois mois.
Vous pouvez également bénéficier d’une prime à l’autoconsommation qui varie selon la puissance, estimée en kilowatt crête (kWc), de vos panneaux solaires de 90 € à 390 €. Au-delà de 100 kWc, le montant de la prime est égal à zéro.
Prix et rentabilité de vos panneaux solaires
Réussir votre installation solaire passe aussi par le prix et le calcul de la rentabilité de votre projet.
Le prix d’une installation solaire
Le coût d’une installation solaire dépend de sa puissance, de son mode de pose (intégré au bâti ou non).
D’autres éléments entrent en jeu comme la marque du panneau, sa puissance, les assurances, les risques pris pendant les travaux, le réseau électrique, de la technologie utilisée, etc.
La rentabilité de vos panneaux solaires
La rentabilité de votre installation solaire dépend de votre production d’énergie solaire (puissance nominale, durée de vie des panneaux, etc.), mais également du coût de l’installation.
Il convient aussi de prendre en compte les frais annexes, tels que l’onduleur ou encore la redevance TURPE.
Cette rentabilité dépend aussi de votre mode de consommation. Elle sera plus élevée en cas d’autoconsommation en raison de la prime à l’autoconsommation par exemple.